LE PROPHÈTE CHOU’AYB

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Au Nom d’Allah le Tout Clément le Tout Miséricordieux

ACHOU’ARĀ’ (LES POÈTES)

(26-176).Les gens d’Al-Ayka traitèrent de menteurs les Messagers.
(26-177). Lorsque Chou’ayb leur dit: «Ne craindrez-vous pas [Allah]».
(26-178). Je suis pour vous un messager digne de confiance.
(26-179). Craignez Allah donc et obéissez-moi,
(26-180). et je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n’incombe qu’au Seigneur de l’univers.
(26-181). Donnez la pleine mesure et n’en faites rien perdre [aux gens].
(26-182) et pesez avec une balance exacte.
(26-183). Ne donnez pas aux gens moins que leur dû; et ne commettez pas de désordre et de corruption sur terre.
(26-184). Et craignez Celui qui vous a créés, vous et les anciennes générations».
(26-185). Ils dirent: «Tu es certes du nombre des ensorcelés;
(26-186). Tu n’es qu’un homme comme nous; et vraiment nous pensons que tu es du nombre des menteurs.
(26-187). Fais donc tomber sur nous des morceaux du ciel si tu es du nombre des véridiques!»
(26-188). Il dit: «Mon Seigneur sait mieux ce que vous faites».
(26-189). Mais ils le traitèrent de menteur. Alors, le châtiment du jour de l’Ombre les saisit. Ce fut le châtiment d’un jour terrible.
(26-190). Voilà bien là un prodige. Cependant, la plupart d’entre eux ne croient pas.
(26-191). Et ton Seigneur, c’est en vérité Lui le Tout Puissant, le Très Miséricordieux.
(26-192). Ce (Coran) ci, c’est le Seigneur de l’univers qui l’a fait descendre,


AL-‘ANKABŪT (L’ARAIGNÉE)

(29-36). De même, aux Madyan (Nous envoyâmes) leur frère Chou’ayb qui leur dit: «Ô mon peuple, adorez Allah et attendez-vous au Jour dernier, et ne semez pas la corruption sur terre».
(29-37). Mais ils le traitèrent de menteur. Le cataclysme les saisit, et au matin, ils gisaient sans vie dans leurs demeures.


AL-A’RĀF

(7-85). Et aux Madyan, leur frère Chou’ayb: «Ô mon peuple, dit-il, adorez Allah. Pour vous, pas d’autre divinité que Lui. Une preuve vous est venue de votre Seigneur. Donnez donc la pleine mesure et le poids et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû. Et ne commettez pas de la corruption sur la terre après sa réforme. Ce sera mieux pour vous si vous êtes croyants.
(7-86). Et ne vous placez pas sur tout chemin, menaçant, empêchant du sentier d’Allah celui qui croit en Lui et cherchant à rendre ce sentier tortueux. Rappelez-vous quand vous étiez peu nombreux et qu’Il vous a multipliés en grand nombre. Et regardez ce qui est advenu aux fauteurs de désordre.
(7-87). Si une partie d’entre vous a cru au message avec lequel j’ai été envoyé, et qu’une partie n’a pas cru, patientez donc jusqu’à ce qu’Allah juge parmi nous car Il est le Meilleur des juges.»
(7-88). Les notables de son peuple qui s’enflaient d’orgueil, dirent: «Nous t’expulserons certes de notre cité, ô Chou’ayb, toi et ceux qui ont cru avec toi. Ou que vous reveniez à notre religion.» – Il dit: «Est-ce même quand cela nous répugne?»
(7-89). Certes, nous aurions forgé un mensonge contre Allah si nous revenions à votre religion après qu’Allah nous en a sauvés. Il ne nous appartient pas d’y retourner à moins qu’Allah notre Seigneur ne le veuille. Notre Seigneur embrasse toute chose de Sa science. C’est en Allah que nous plaçons notre confiance. Ô notre Seigneur, tranche par la vérité, entre nous et notre peuple car Tu es le meilleur des juges.»
(7-90). Et les notables de son peuple qui ne croyaient pas, dirent: «Si vous suivez Chou’aYb, vous serez assurément perdants».
(7-91). Alors le tremblement (de terre) les saisit; et les voilà étendus, gisant dans leurs demeures.
(7-92). Ceux qui traitaient Chou’ayb de menteur (disparurent) comme s’ils n’y avaient jamais vécu. Ceux qui traitaient Chou’ayb de menteur furent eux les perdants.
(7-93). Il se détourna d’eux et dit: «Ô mon peuple, je vous ai bien communiqué les messages de mon Seigneur et donné des conseils. Comment donc m’attristerais-je sur des gens mécréants?»
(7-94). Nous n’avons envoyé aucun prophète dans une cité, sans que Nous n’ayons pris ses habitants ensuite par l’adversité et la détresse afin qu’ils implorent (le pardon).
(7-95). Puis Nous avons changé leur mauvaise condition en y substituant le bien, au point qu’ayant grandi en nombre et en richesse, ils dirent: «La détresse et l’aisance ont touché nos ancêtres aussi.» Eh bien, Nous les avons saisis soudain, sans qu’ils s’en rendent compte.
(7-96). Si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. Mais ils ont démenti et Nous les avons donc saisis, pour ce qu’ils avaient acquis.
(7-97). Les gens des cités sont-ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas la nuit, pendant qu’ils sont endormis?
(7-98). Les gens des cités sont-ils sûrs que Notre châtiment rigoureux ne les atteindra pas le jour, pendant qu’ils s’amusent?
(7-99). Sont-ils à l’abri du stratagème d’Allah? Seuls les gens perdus se sentent à l’abri du stratagème d’Allah.
(7-100). N’est-il pas prouvé à ceux qui reçoivent la terre en héritage des peuples précédents que, si Nous voulions, Nous les frapperions pour leurs péchés et scellerions leurs cœurs, et ils n’entendraient plus rien?
(7-101). Voilà les cités dont Nous te racontons certaines de leurs nouvelles. [A ceux-là,] en vérité, leurs messagers leur avaient apporté les preuves, mais ils n’étaient pas prêts à accepter ce qu’auparavant ils avaient traité de mensonge. C’est ainsi qu’Allah scelle les cœurs des mécréants.
(7-102). Et Nous n’avons trouvé chez la plupart d’entre eux aucun respect de l’engagement; mais Nous avons trouvé la plupart d’entre eux pervers.


HŪD

(11-84). Et (Nous avons envoyé) aux Madyan, leur frère Chou’ayb qui leur dit: «Ô mon peuple, adorez Allah; vous n’avez point de divinité en dehors Lui. Et ne diminuez pas les mesures et le poids. Je vous vois dans l’aisance, et je crains pour vous [si vous ne croyez pas] le châtiment d’un jour qui enveloppera tout.
(11-85). Ô mon peuple, faites équitablement pleine mesure et plein poids, ne dépréciez pas aux gens leurs valeurs et ne semez pas la corruption sur terre.
(11-86). Ce qui demeure auprès d’Allah est meilleur pour vous si vous êtes croyants! Et je ne suis pas un gardien pour vous».
(11-87). Ils dirent: «Ô Chou’ayb! Est-ce que ta prière te demande de nous faire abandonner ce qu’adoraient nos ancêtres, ou de ne plus faire de nos biens ce que nous voulons? Est-ce toi l’indulgent, le droit?»
(11-88). Il dit: «Ô mon peuple, voyez-vous si je me base sur une preuve évidente émanant de mon Seigneur, et s’Il m’attribue de Sa part une excellente donation?… Je ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que la réforme, autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d’Allah. En Lui je place ma confiance, et c’est vers Lui que je reviens repentant.
(11-89). Ô mon peuple, que votre répugnance et votre hostilité à mon égard ne vous entraînent pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Noé, le peuple de Hūd, ou le peuple de Ṣāliḥ et (l’exemple du) peuple de Loṭ n’est pas éloigné de vous.
(11-90). Et implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Miséricordieux et plein d’amour».
(11-91). Ils dirent: «Ô Chou’ayb, nous ne comprenons pas grand chose à ce que tu dis; et vraiment nous te considérons comme un faible parmi nous. Si ce n’est ton clan, nous t’aurions certainement lapidé. Et rien ne nous empêche de t’atteindre».
(11-92). Il dit: «Ô mon peuple, mon clan est-il à vos yeux plus puissant qu’Allah à qui vous tournez ouvertement le dos? Mon Seigneur embrasse (en Sa science) tout ce que vous œuvrez.
(11-93). Ô mon peuple, agissez autant que vous voulez. Moi aussi j’agis. Bientôt, vous saurez sur qui tombera un châtiment qui le déshonorera, et qui de nous est l’imposteur. Et attendez (la conséquence de vos actes)! Moi aussi j’attends avec vous».
(11-94). Lorsque vint Notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part, Chou’ayb et ceux qui avaient cru avec lui. Et le Cri terrible saisit les injustes, et ils gisèrent dans leurs demeures,
(11-95). comme s’ils n’y avaient jamais prospéré. Que les Madyan s’éloignent comme les Ṯamūd se sont éloignés.


AL-IJR

(15-75). Voilà vraiment des preuves, pour ceux qui savent observer!
(15-76). Elle [cette ville] se trouvait sur un chemin connu de tous.
(15-77). Voilà vraiment une exhortation pour les croyants!
(15-78). Et les habitants d’al-Aïka étaient [aussi] des injustes.
(15-79). Nous Nous sommes donc vengés d’eux. Et ces deux [cités] ,vraiment, sont sur une route bien évidente [que vous connaissez].