Le Prophète Salomon / Soulayman

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Au Nom d’Allah le tout Clément le tout Miséricorde

AN-NAML (LES FOURMIS)

(27-15). Nous avons effectivement donné à David et à Salomon une science; et ils dirent: «Louange à Allah qui nous a favorisés à beaucoup de Ses serviteurs croyants».
(27-16). Et Salomon hérita de David et dit: «Ô hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C’est là vraiment la grâce évidente.
(27-17). Et furent rassemblées pour Salomon, ses armées de djinns, d’hommes et d’oiseaux, et furent placées en rangs.
(27-18). Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit: «Ô fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s’en rendre compte».
(27-19). Il sourit, amusé par ses propos et dit: «Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m’as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux».
(27-20). Puis il passa en revue les oiseaux et dit: «Pourquoi ne vois-je pas la huppe? est-elle parmi les absents?
(27-21). Je la châtierai sévèrement! ou je l’égorgerai! ou bien elle m’apportera un argument explicite».
(27-22). Mais elle n’était restée (absente) que peu de temps et dit: «J’ai appris ce que tu n’as point appris; et je te rapporte de Saba’ une nouvelle sûre:
(27-23). J’ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique.
(27-24). Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés.
(27-25). Que ne se prosternent-ils devant Allah qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez?
(27-26). Allah! Point de divinité à part Lui, le Seigneur du Trône Immense.
(27-27). Alors, Salomon dit: «Nous allons voir si tu as dis la vérité ou si tu as menti.
(27-28). Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la à eux; ensuite tiens-toi à l’écart d’eux pour voir ce que sera leur réponse.
(27-29). La reine dit: «Ô notables! Une noble lettre m’a été lancée.
(27-30). Elle vient de Salomon; et c’est: «Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
(27-31). Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission».
(27-32). Elle dit: «Ô notables! Conseillez-moi sur cette affaire: je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller)».
(27-33). Ils dirent: «Nous sommes détenteurs d’une force et d’une puissance redoutable. Le commandement cependant t’appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner».
(27-34). Elle dit: «En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c’est ainsi qu’ils agissent.
(27-35). Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront».
(27-36). Puis, lorsque [la délégation] arriva auprès de Salomon, celui-ci dit: «Est-ce avec des biens que vous voulez m’aider? alors que ce qu’Allah m’a procuré est meilleur que ce qu’Il vous a procuré. Mais c’est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau.
(27-37). Retourne vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n’auront aucune résistance, et nous les en expulserons tout humiliés et méprisés.
(27-38). Il dit: «Ô notables! Qui de vous m’apportera son trône avant qu’ils ne viennent à moi soumis?»
(27-39). Un djinn redoutable dit: «Je te l’apporterai avant que tu ne te lèves de ta place: pour cela, je suis fort et digne de confiance».
(27-40). Quelqu’un qui avait une connaissance du Livre dit: «Je te l’apporterai avant que tu n’aies cligné de l’œil». Quand ensuite, Salomon a vu le trône installé auprès de lui, il dit: «Cela est de la grâce de mon Seigneur, pour m’éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. Quiconque est reconnaissant c’est dans son propre intérêt qu’il le fait, et quiconque est ingrat… alors mon Seigneur Se suffit à Lui-même et Il est Généreux».
(27-41). Et il dit [encore]: «Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont pas guidés».
(27-42). Quand elle fut venue on lui dit: «Est-ce que ton trône est ainsi?» Elle dit: «C’est comme s’il l’était». – [Salomon dit]: «Le savoir nous a été donné avant elle; et nous étions déjà soumis».
(27-43). Or, ce qu’elle adorait en dehors d’Allah l’empêchait (d’être croyante) car elle faisait partie d’un peuple mécréant.
(27-44). On lui dit: «Entre dans le palais». Puis, quand elle le vit, elle le prit pour de l’eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors, [Salomon] lui dit: «Ceci est un palais pavé de cristal». – Elle dit: «Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même: Je me soumets avec Salomon à Allah, Seigneur de l’univers».


AL ANBIYĀ (LES PROPHÈTES)

(21-78). Et David, et Salomon, quand ils eurent à juger au sujet d’un champ cultivé où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître, la nuit. Et Nous étions témoin de leur jugement.
(21-79). Nous la fîmes comprendre à Salomon. Et à chacun Nous donnâmes la faculté de juger et le savoir. Et Nous asservîmes les montagnes à exalter Notre Gloire en compagnie de David, ainsi que les oiseaux. Et c’est Nous qui sommes le Faiseur.
(21-80). Nous lui (David) apprîmes la fabrication des cottes de mailles afin qu’elles vous protègent contre vos violences mutuelles (la guerre). En êtes-vous donc reconnaissants?
(21-81). Et (Nous avons soumis) à Salomon le vent impétueux qui, par son ordre, se dirigea vers la terre que Nous avions bénie. Et Nous sommes à même de tout savoir,
(21-82). et parmi les diables il en était qui plongeaient pour lui et faisaient d’autres travaux encore, et Nous les surveillions Nous-mêmes.


ĀD

(38-30). Et à David Nous fîmes don de Salomon,  quel bon serviteur! – Il était plein de repentir.
(38-31). Quand un après-midi, on lui présenta de magnifiques chevaux de course,
(38-32). il dit: «Oui, je me suis complu à aimer les biens (de ce monde) au point [d’oublier] le rappel de mon Seigneur jusqu’à ce que [le soleil] se soit caché derrière son voile.
(32-33). Ramenez-les moi.» Alors il se mit à leur couper les pattes et les cous.
(38-34). Et Nous avions certes éprouvé Salomon en plaçant sur son siège un corps. Ensuite, il se repentit.
(38-35). Il dit: «Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d’un royaume tel que nul après moi n’aura de pareil. C’est Toi le grand Dispensateur».
(38-36). Nous lui assujettîmes alors le vent qui, par son ordre, soufflait modérément partout où il voulait.
(38-37). De même que les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes.
(38-38). Et d’autres encore, accouplés dans des chaînes.
(38-39). «Voilà Notre don; distribue-le ou retiens-le sans avoir à en rendre compte».
(38-40). Et il a une place rapprochée de Nous et un beau refuge.


SABA

(34-12). Et à Salomon (Nous avons assujetti) le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi. Et pour lui Nous avons fait couler la source de cuivre. Et parmi les djinns il y en a qui travaillaient sous ses ordres, par permission de son Seigneur. Quiconque d’entre eux, cependant, déviait de Notre ordre, Nous lui faisions goûter au châtiment de la fournaise.
(34-13). Ils exécutaient pour lui ce qu’il voulait: sanctuaires, statues, plateaux comme des bassins, et marmites bien ancrées. – «Ô famille de David, œuvrez par gratitude», alors qu’il y a eu peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants.
(34-14). Puis, quand Nous décidâmes sa mort, il n’y eut pour les avertir de sa mort que la «bête de terre», qui rongea sa canne. Puis lorsqu’il s’écroula, il apparut de toute évidence aux djinns que s’ils savaient vraiment l’inconnu, ils ne seraient pas restés dans le supplice humiliant [de la servitude].
(34-15). Il y avait assurément, pour la tribu de Saba˓ un Signe dans leurs habitat: deux jardins, l’un à droite et l’autre à gauche. «Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez-Lui reconnaissants: une bonne contrée et un Seigneur Pardonneur».
(34-16). Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes contre eux l’inondation du Barrage, et leur changeâmes leurs deux jardins en deux jardins aux fruits amers, tamaris et quelques jujubiers.
(34-17). Ainsi les rétribuâmes Nous pour leur mécréance. Saurions-Nous sanctionner un autre que le mécréant?
(34-18). Et Nous avions placé entre eux et les cités que Nous avions bénies, d’autres cités proéminentes, et Nous avions évalué les étapes de voyage entre elles. «Voyagez entre elles pendant des nuits et des jours, en sécurité».
(34-19). Puis, ils dirent: «Seigneur, allonge les distances entre nos étapes», et ils se firent du tort à eux-mêmes. Nous fîmes d’eux, donc, des sujets de légendes et les désintégrâmes totalement. Il y a en cela des avertissements pour tous grand endurant et grand reconnaissant.
(34-20). Et Satan a très certainement rendu véridique sa conjecture à leur égard. Ils l’ont suivi donc, sauf un groupe parmi les croyants.
(34-21). Et pourtant il n’avait sur eux aucun pouvoir si ce n’est que Nous voulions distinguer celui qui croyait en l’au-delà et celui qui doutait. Ton Seigneur, cependant, assure la sauvegarde de toute chose.


AL-BAQARAH (LA VACHE)

(2-102). Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Solayman. Alors que Solayman n’a jamais été mécréant mais bien les diables: ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Hārout et Mārout, à Babylone; mais ceux-ci n’enseignaient rien à personne, qu’ils n’aient dit d’abord: «Nous ne sommes rien qu’une tentation: ne sois pas mécréant»; ils apprennent auprès d’eux ce qui sème la désunion entre l’homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne qu’avec la permission d’Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ce pouvoir] n’aura aucune part dans l’au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes! Si seulement ils savaient!
(2-103). Et s’ils croyaient et vivaient en piété, une récompense de la part d’Allah serait certes meilleure. Si seulement ils savaient!

La traduction des significations de Sahih Al-Bukhari, Arabe – Anglais, Volume-4, traduit par le Dr Muhammad Muhsin Khan, éditeurs et distributeurs de Darussalam

60 – Le livre des histoires des Prophètes

hadith-4 cover

 

P.397 no.3423

D’après Abu Huraira le prophète(paix soit sur lui)  a dit: “ Un Efrit (jinn) s’est subitement présenté devant moi la nuit dernière pour gâcher ma prière (salat), mais Allah m’a permis de le dominer, alors je l’ai attrapé et je voulais l’attacher à l’un des piliers de la mosquée afin que vous puissiez tous le voir, mais je me suis souvenu de l’invocation de mon frère Salomon (Sulaiman): “… Et accorde-moi un royaume tel qu’il n’appartiendra à personne après moi …” (Quran 38:35)  “Alors, je l’ai laissé aller déshonoré”.


P.398 no. 3424

Narré par Abu Huraira: “Salomon (Sulayman), fils de David (Dawud), a dit:” Je coucherai ce soir avec soixante-dix dames, dont chacune concevra un enfant qui sera un cavalier combattant pour la cause d’Allah. “Son compagnon lui dit: ‘Si Allah le veut’ Mais Salomon (Sulayman) ne le dit pas et par conséquent, aucune d’entre elles conçu, sauf une qui a donné naissance à la moitié d’un enfant. Le Prophète (paix soit sur lui ) a dit: “Si le Prophète Salomon (Sulayman) l’avait dit ‘Si Allah le veut’, il aurait eu des enfants qui auraient combattu dans la cause d’Allah.

*Remarque: “Shu’ayb et Ibn Abi Az-Ziad ont dit: “Quatre-vingt-dix (femmes) est plus correcte (que soixante-dix).”


P.399 no.3427

Abou Hourayra raconta: J’ai entendu le Messager d’Allah (la paix soit sur lui) dire, “Il y avait deux femmes, dont chacune avait un enfant avec elle. Un loup est venu et a emmené l’enfant de l’un d’eux, après quoi l’autre a dit: «Cela a pris votre enfant.» Le premier a dit: «Mais il a pris votre enfant.» Donc, ils ont tous deux porté l’affaire devant David (Dawud ) qui a jugé que l’enfant soit donné à la dame aînée. Après cela, tous les deux sont allés à Salomon (Sulayman), le fils de David (Dawud) et l’ont informé (de l’affaire). Il a dit: «Apporte-moi un couteau pour couper l’enfant en deux et distribue-le entre eux.» La jeune femme a dit: «Qu’Allah soit miséricordieux envers vous! Ne faites pas cela, donnez le à la femme aîné  “Donc, solomon a donné l’enfant à la jeune femme.”